Avec le réchauffement climatique, les périodes de canicules et de fortes chaleurs se multiplient et sont de plus en plus intenses.
Ces périodes difficiles à supporter, ont des conséquences sur la santé de tous les travailleurs.
En effet, au-delà des heures de travail, la canicule touche tout le monde et génère de la fatigue (chaleur dans les transports en commun, récupération nocturne difficile, etc.). Cette fatigue peut être source de conflits, d’accidents,… A ces difficultés viennent s’ajouter des conditions de travail parfois pas ou mal adaptées impactant ainsi encore plus ou moins fortement la santé des travailleurs.
C’est pourquoi l’UNSA appelle l’ensemble de ses représentants sur le terrain à être vigilants et à négocier des aménagements, adaptations etc.avec les employeurs dans le public comme dans le privé.
Quelques reflexes en cas de fortes chaleurs :
Vous pouvez demander à la médecine du travail de participer à cette réunion.
Au vu de la récurrence des canicules, l’adoption d’un « plan » canicule est une solution à envisager. S’il existe un accord sur la qualité de vie et des conditions de travail ou tout autre accord pouvant raccrocher ce sujet, il semble opportun d’y ajouter les mesures négociées.
Quelques idées/mesures à mettre en place en urgence :
ATTENTION : en cas de déclenchement par Météo France de la vigilance rouge dans un département, l’employeur doit réévaluer quotidiennement les risques d’exposition pour chaque travailleur en fonction de l’évolution de la température et de la nature des taches effectuées.
Si les mesures prises sont insuffisantes pour garantir la santé et la sécurité des travailleurs, l’activité doit être suspendue. Dans ce cas, les entreprises peuvent recourir à l’activité partielle ou de récupération des heures perdues.
Dans le secteur du BTP, les employeurs peuvent bénéficier du dispositif « intempéries ».
A plus long terme :
Les effets du réchauffement climatique sont bels et bien présents et rien ne semble pouvoir enrayer ce processus.
Les représentants de l’UNSA vont donc devoir construire des solutions durables avec les employeurs. Pour ce faire, vous pouvez vous appuyer sur les effets des phénomènes climatiques extrêmes sur le travail pour engager des négociations.
Pour convaincre les employeurs d’agir plus efficacement, vous pouvez vous appuyer sur la communication d’indicateurs tels que : le nombre d’absence en période de fortes chaleur VS périodes normales, les indicateurs de qualité/productivité en temps de fortes chaleurs VS périodes normales, le nombre d’accidents ou d’incidents au travail en temps de fortes chaleurs VS périodes normales, etc.
Cette approche très pragmatique vous permettra de démontrer à l’employeur qu’il a lui aussi un intérêt à agir plus efficacement pour améliorer les conditions de travail (moins de cotisations accidents du travail, plus de productivité car moins d’absentéisme, etc.).
Quelques idées :
Dans les branches, les négociateurs UNSA doivent négocier des dispositions visant à améliorer les conditions de travail et limiter les risques professionnels. Cela peut notamment passer par une obligation de fournir des équipements anti-UV pour les travailleurs extérieurs exposés au risque de mélanome, de modifier les heures de travail et/ou de rallonger et multiplier les temps de pauses en cas de fortes chaleurs dès lors qu’une température maximale définie est atteinte, etc.
Fortes-chaleurs_Ayez-les-bons-gestes