G.P.E.C., humeur…

5h30 à parler emploi, voilà qui devrait satisfaire n’importe quel élu du personnel et pourtant…

Et pourtant, il subsiste un goût d’inachevé. A l’UNSA, nous avions imaginé une grande table ronde autour de laquelle nous aurions débattu librement de l’emploi ET de toutes ses composantes :

  • Quels sont les emplois clés de l’entreprise ?
  • Quels sont les emplois amenés à « disparaître », à quel horizon, combien de salariés touchés, quel type de reconversion possible ?
  • Comment rendre encore plus attractif l’embauche ?
  • Se fixer pour objectif 100 % de réussite concernant l’embauche des apprentis, des alternants
  • Les formations et en particulier celles des langues : imaginer un « Erasmus » inter-entreprises France / Etranger et vice-versa
  • La rémunération : comment valoriser les compétences pour qu’elles ne fuient pas, comment être innovant et se démarquer dans le marché de l’emploi (outils « bureautiques » mais aussi proposer du télétravail, mettre à disposition des crèches inter-entreprises…)

Car tous ces sujets sont intimement liés et s’imbriquent. Mais non ! Chez Clemessy, on aime bien les cases ! Alors, on reste dans l’éternel schéma :

  • La case GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences)
  • La case NAO (négociations annuelles obligatoires)
  • La case formation.

Tout n’est naturellement pas à jeter. L’entreprise n’a pas les « pieds dans le même sabot » et a compris qu’il était urgent de se montrer « agressif » sur le marché de l’emploi. Mais…s’auto-féliciter pendant 5h30, c’est un peu… long !

Quelques idées émises par les élus UNSA ont été retenues mais nous n’avons pas eu de véritables débats.

Naturellement, nous avons transmis nos remarques à la direction qui nous a répondu qu’elle en tiendrait compte pour un prochain rendez-vous… en avril 2018.

… Un peu tard, non ?

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