Définition du mot « Négociation » : discussions, pourparlers entre des personnes, des partenaires sociaux, des représentants qualifiés d’États menés en vue d’aboutir à un accord sur les problèmes posés.
Si l’année a été économiquement difficile pour l’entreprise, elle l’a été également pour les salariés. Mais là où nos collègues ont perdu de l’argent, l’entreprise en a seulement gagné un peu moins que prévu.
Nous étions malgré tout prêts à négocier et donc aboutir à un accord. Ce n’est pas forcément ce que nous avons ressenti de la direction. Pour elle, la négociation s’est limitée à égrainer au cours des réunions des annonces pour finir par donner le budget dont elle dispose.
La Direction des Ressources Humaines nous a proposé d’être créatifs puisqu’il y aurait moins de budget à distribuer. Nous étions bien conscients de cette limitation. C’est pourquoi nous avons soumis plusieurs idées :
Proposition UNSA | Réponse de la direction |
Une augmentation générale | NON |
Une enveloppe globale au moins égale à 1,2% de la masse salariale | 0,8% + 0,1% orienté vers les commissions sectorielles |
Un coup de pouce pour ceux qui ont subi le chômage partiel | NON |
Une indemnité de télétravail | NON |
Un talon minimum d’augmentation de 60€ | NON |
Le choix entre 35h et 0 RTT et 37h et 12j de RTT |
PAS MAINTENANT |
Une étude des cas de non progression de carrière | NON |
Une augmentation du seuil de passage en commission sectorielle à 1700€ | OK pour passer à 1675€ au lieu de 1650€ |
La mise en place d’une dotation d’équipement technologique par fonction | A ETUDIER |
La mise en place de chèques CESU pour les gardes d’enfants | NON |
Le choix entre subvention cantine Mulhouse et Ticket Restaurant | NON |
Une prime de médaille du travail à hauteur de celle d’Eiffage | Augmentation à 25€ (A ce rythme, nous rattraperons Eiffage dans seulement 8 ans si ils restent à 33€) |
La possibilité d’alimenter le CET au-delà de février | NON |
Une prime mobilité pour ceux qui viennent en vélo | NON |
Comme vous le voyez quand on sort de l’ordinaire, on nous répond que ce n’est pas le moment. Qui manque d’idées ? Nous avons insisté pour que les personnes ayant subi de l’activité partielle bénéficient d’un coup de pouce particulier. Mais la direction ne nous a proposé qu’une diminution des augmentations pour les cadres ! Nous sommes pour le rassemblement de tous là où la direction préfère diviser.
La direction inclut dans l’accord une monétisation des congés qui nous semble être une mauvaise option. Permettre de mettre des congés dans le CET (Compte Epargne Temps) tout au long de l’année nous semble être une meilleure alternative mais refusée également par la direction.
Pour ce qui est des accessoires de salaires comme les primes ou l’amplitude, les indemnités kilométriques, la direction fait le strict minimum : +0,5%.
L’accord d’entreprise impose pour ceux qui ont une gratification que cette augmentation soit d’un minimum de 3% du salaire brut. La direction nous demande de signer pour diminuer cette augmentation à 2,5% et pouvoir toucher plus de salariés. Mais l’enveloppe globale est tellement faible que cela ne changerait pratiquement rien. Globalement, on passerait d’environ 25% de salariés augmentés à 35%.
Au-delà de ces propositions (si tant est que nous puissions les qualifier de la sorte), c’est votre avis qui nous importe. Estimez-vous qu’elles soient suffisantes pour justifier la signature d’un accord ?
Exprimez votre avis en ligne pour nous indiquer votre choix :
Votez avant le mercredi 10 février
Nous sommes vos représentants, il vous appartient de choisir !
François Teinturier
Secrétaire général UNSA Clemessy Eiffage