Pour l’UNSA, des sujets aussi importants et sensibles que le temps de travail ou les rémunérations valent autre chose que des propos à l’emporte-pièce.
L’UNSA prend acte que les déclarations sur ces questions de Monsieur Macron, rapportées par l’hebdomadaire « Le Point », ont été faites alors qu’il n’était pas ministre.
D’un désormais ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique, d’un gouvernement prônant le dialogue social, l’UNSA attend une autre attitude.
Pour l’UNSA, l’horaire légal de travail à 35h est une référence qu’il est hors de question de remettre en cause.
Des dispositifs légaux existent permettant de modifier horaires et rémunérations pour les entreprises en difficulté dans un cadre négocié.
La situation économique, sociale, et, désormais, politique de notre pays est trop grave pour que se perpétue la méthode des ballons d’essai et des postures.